Entre la 1ère guerre mondiale et la seconde...
Je suis né en 1916, pendant la 1ère guerre mondiale dans les terres Belges en Gaume, dans le village de Saint Léger
Fils d’Emile KAISER, citoyen Français et d’Augustine ALLARDING, citoyenne soumise à l’autorité du roi des Belges. J’y ai vécu jusqu’en 1923 puis 34 kilomètres plus loin, nous nous sommes installé à Marville, un village en Meuse, terre de Lorraine. Mes parents avaient acheté un moulin alimenté par la rivière de l’Othain dans lequel mon père à construit une grande roue pour moudre les céréales, orges seigle et blé.
Moulin à Marville -1923
La Fratrie KAISER
En 1924, mon père Émile transforme le moulin en un local professionnel pour réparer les machines agricoles
En 1926, on obtient l’électricité. Mon père Émile fait des transformations avec mes deux grands frères Edmond (20 ans) et Georges (16 ans) pour y aménager un local de réparation pour les machines agricoles. Je les aides du mieux que je peux après l »école ou chaque jeudi j’aide mon père à la Forge et à la perceuse jusqu’en 1930.
Machines agricoles réalisées par Emile et ses fils

En 1930, il y a la crise économique qui nous oblige tous à cesser nos activités
Mon père Émile, mes frères Edmond (24 ans), Georges (20 ans) et moi à 14 ans, réussissons à se faire embaucher par l’entreprise Allary de Paris qui était en charge des travaux de construction du fort de Fermont (ligne Maginot). Je travaillais comme manutentionnaire, je devais porter des clameaux en fer de 20 kilos, trois fois par jour, pour les amener deux kilomètres plus loin. Les clameaux étaient destinés pour construire les galeries du fort.
Schéma du Fort de Fermont

Mon frère ainé, Edmond crée pendant cette période de formidables outils
Jusqu'en 1936, Je travaille au Fort de VELOSNES en Meuse à 10 kms de Marville
Je trouve du travail à la fonderie de Charency-Vezin puis plus tard au Fort de VELOSNES pour réparer les aiguillages , pour acheminer les 6 wagonnets de la ligne, tout en participant à les remplir de terre pour y construire des casemates ou plus communément appelés Blockauss
Incroyable parcours de la fratrie Kaiser Edmond et Fernand créant toujours des engins utiles dans l’esprit de continuité de leur père inventeur lui aussi. Mon oncle Georges le père de Jeannot avait inventé un système pour fabriquer des cordages solides il avait un petit atelier à Jametz le village où il a toujours vécu. Très fière d’eux tous .De vrais créateurs.
Un grand cousin que j’ai bien connu et cotoyé aussi un peu travailler a ces cotés. La puissance de ces connaissances . Le dernier d’un grand inventeur de bennes en Lorraine.
superbe site dédiée à la famille KAISER ALLARDING en premier lieu, puis à la fratrie, et à pépère Fernand, un grand Monsieur si travailleur , si inventif , mais simple . ils l’étaient tous.
tout comme ses frères, mes grands oncles que j’ai eue la chance de cotoyer, sa soeur qui m’a connue petite.
une famille formidable,
Ce site est l’histoire d’un homme qui a la force du poignet .
A 7,, 8 ans déjà il faisait des kilomètres pour un bidon de lait . Il travaillait petit à la forge de son papa . Puis il a été embauché à 12 ans au fort de fermont . Quant il a reçu sa première paie . Il a été surpris et heureux de voir son salaire à son non Fernand Kaiser.
Il continua à forger des brouettes . Des machines agricoles. En 1943 les premières machines agricoles étaient des Kaiser . S’en suivit les remorques . Les portes engins . Les plateaux . Etc
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Pépère Je suis si fière d’être ta petite fille que tu as vu naître et grandir . Notre amour etait partagé . Un homme simple à l’usine comme en ville. Ou en famille.
Je souhaite que tes arrières petits enfants perpétuent ton histoire hors du commun.
Le premier atelier et bureau à Longuyon (acheté en 1946 , rue Louis Quinquet juste en face de la maison du docteur Cochart notre médecin et grand ami de la famille)
Petite remorque agricole que beaucoup d’agriculteurs de la région ont eu chez eux. La plupart étaient devenus nos amis.
Une fourragère qui servait surtout pour le temps des moissons